Couture

J’ai cousu des vêtements pour toute la famille

Cela y est ! Nous avons passé un cap, toute la famille commence à porter des vêtements cousus maison et je ne suis pas peu fière ! Le deuxième confinement a déclenché, pour les cadeaux de Noël, cette idée de confectionner des vêtements, plutôt que de courir les magasins. Il est vrai que cela revient plus cher qu’un vêtement acheté dans la grande distribution, mais la satisfaction est incomparablement plus grande.

La garde robe est encore loin d’être remplie (bien que cet état « remplie » m’interpelle), néanmoins ces premières cousettes de vêtements pour toute la maison et la satisfaction de chacun à l’ouverture des paquets m’ont données envie de poursuivre. Les prochaines coutures de vêtement devrait être exclusivement pour moi, car j’ai eu en cadeau des patrons que j’ai hâte de réaliser : la blouse Bardot et le pantalon Divin de chez Super Bison.

J’ai d’ailleurs commencer à tenir un petit cahier sur les patrons acquis et à acquérir, en indiquant notamment le type et la quantité de tissu nécessaire, afin de ne pas à avoir systématiquement à surfer sur le net pour aller consulter les différents sites.

Cet article est un peu long, mais vous y trouverez pour chaque couture, l’ensemble des références en lien et les difficultés et facilités rencontrées. Vous n’êtes pas obligés de tout lire, vous pouvez simplement vous référer à une couture qui vous intéresse. J’espère que vous y trouverez réponse à vos questions. surtout n’hésitez pas à vous lancer, c’est du bonheur assuré.

Revenons aux coutures de Noël, il y a donc eu :

  • le t-shirt Kops de chez Mlle Malabar (patron que vous pouvez également trouvé sur Makerist) Ce Patron est facile et rapide à faire et en plus le prix est très abordable, en sachant que je l’ai acquis en promotion sur Makerist. L’assemblage du patron m’a, au début, un peu dérouté, mais on s’y fait. Les marges de couture ne sont pas comprises. J’ai beaucoup aimé l’explication pour l’encolure. L’encolure est la partie que je redoute, je me bats systématiquement avec et c’est toujours elle qui gagne, jusqu’à ce patron. Je l’ai cousu en 12 ans pour mon têtard n°2 du même âge. Il lui va bien et pourra le porter assez longtemps car il est même un peu grand pour elle (longueur et largeur). D’ailleurs, je reprendrais certainement la largeur des manches la prochaine fois, car je les trouve un peu large. Mon têtard avait choisi un tissu maille côtelée à rayures horizontales vert menthe/gris/noir trouvé sur tissu.net. Je n’aurai jamais pensé qu’elle aurait pu aimer ce type de tissu… qui entre nous, je trouve fait un peu grand-mère… mais il lui va très bien et finalement ne la vieillit pas tant que ça ! (lol).
  • le pantalon dit « à carreaux » de Super Bison. C’est un patron que j’avais déjà réalisé dans un tissu prince de galles, vous pourrez le trouver dans l’article ici. C’est un patron issu d’une revue, aussi je ne peux pas vous mettre de lien. Il est très facile et rapide à coudre. Les marges de coutures sont comprises. Cette fois, têtard n°2 a choisi un tissu noir. Elle aurait bien aimé un nouveau tissu prince de Galles, mais aucun ne lui plaisait. Il s’agit donc d’un tissu pour pantalon jacquard stretch noir trouvé sur tissu.net.
le pantalon dit « à carreaux » de Super Bison et le t-shirt Kops de chez Mlle Malabar
  • le gilet/bombers Jules de chez Ikatee. C’est un patron qui me faisait un peu peur car le niveau de couture est dit intermédiaire. Mais finalement, c’est également un patron très agréable à coudre. Les explications sont très claires et les marges de couture sont comprises. Le plus difficile a été, comme toujours, de trouver une fermeture éclaire. Je lance un appel : recherche mercerie en ligne et/ou en magasin où on trouve TOUT ce dont nous avons besoin. Je suis peut-être très difficile mais bon quand on achète un vêtement, les boutons, fermetures, bords côtes… sont assortis au vêtement donc ça doit bien exister quelque part ! non ? Pour en revenir à ce patron, je l’ai réalisé en 12 ans, également pour têtard n°2. Il lui est un peu grand mais elle est en pleine croissance, donc ça ne m’inquiète pas. Il est confectionné avec un tissu éponge Terry Cloth uni camel brown de la collection de cet été de See you at six, marque de tissu que J’ADORE. Marque qui assortie ses bords côtes à son tissu sweat. Les couleurs, les motifs sont extras. Vous pouvez trouver cette marque chez Rascol, Motif personnel, Super Bison, Ikatee… ne cherchez pas un site où le tissu sera moins cher, ils pratiquent tous le même prix sur ce tissu de marque. Ce gilet, je l’ai réalisé bien avant Noël mais je ne voulais pas faire un article rien que pour lui.
  • le t-shirt Kopains de chez Mlle Malabar. Il s’agit de la version homme du t-shirt Kops. C’est également un patron facile et rapide à réaliser. Les marges de couture ne sont pas comprises. Je l’ai réalisé pour têtard n°1, qui a 16 ans, donc la taille la plus petite sans ajout des marges de coutures et cela lui tombe parfaitement. En effet, il est épais comme un casse croûte de gare. Je l’ai réalisé dans un tissu jersey coton uni moka, l’encolure et le bord des manches en jersey coton noir ; le tout chez tissu.net. Ce n’est pas têtard n°1 qui a choisi le tissu, pour deux raisons : je souhaitais que ce soit une vrai surprise (cela a été le cas) et aussi parce-que si je lui avais demandé, je serai toujours en train d’attendre la réponse. Une ado quoi… « ça fait bébé, beuh c’est vieux, c’est trop, c’est pas assez, c’est moche… » Néanmoins, je savais qu’il fallait que ce soit uni. Au déballage, il l’a trouvé super beau et pensait que je l’avais acheté dans un magasin… comme vous pouvez l’imaginer, j’étais très fière, mes chaussettes serraient très légèrement mes chevilles (lol)
  • le sweat Mr Toni de chez Studio Schnittreif (sur Makerist). Les marges de coutures ne sont pas incluses et le métrage de tissu est à prévoir en plus grande quantité. Je l’ai réalisé en taille S et en taille XL. Pour la taille XL, il m’a manqué au moins 50 cm de tissu, ce qui fait que j’ai renommé le patron en « sweat Frankestein » (je vous explique pourquoi plus loin). En taille S, je ne pourrais pas trop vous dire car je l’ai fait dans un coupon de tissu d’1m que j’avais acheté cet été sans trop savoir ce que j’allais faire avec mais j’avais beaucoup aimé la couleur. Aussi, j’ai fait les manches dans un autre coloris et je trouve que ça donne du peps à ce patron. De manière globale, c’est un patron facile à réaliser, il est bien expliqué. Le seul hic, c’est l’assemblage du patron. Le devant et le dos sont superposés sur le patron papier aussi vous avez deux solutions : soit vous l’imprimez en double, soit vous vous munissez d’un calque. J’ai opté pour la deuxième solution. D’autant plus que quand vous ajoutez les marges de coutures, en fonction de la taille que vous prenez, cela peut dépasser sur une autre pièce du patron. Donc soyez attentifs et vigilants. Pour têtard n°1 (16 ans), je l’ai réalisé en taille S sans les marges de couture et dans un tissu sweat léger : du French Terry (vert tilleul je crois) de chez See you at six pour le corps du pull et dans du jersey coton noir pour les manches et l’intérieur de la capuche. Contrairement au patron, j’ai ajouté du bord côte assorti pour les poignets et le bas du pull, afin de lui donner un look plus jeune. Cette personnalisation fonctionne super bien même si mon têtard me dit qu’il aurait aimé qu’il soit plus épais… entre nous, il n’a pas lâché son sweat du restant des vacances. Pour ma moitié, j’ai réalisé le pull en taille XL, cela lui tombe très bien. Toutefois, comme je l’ai écris plus haut, je n’avais pas assez de tissu. Aussi, j’ai du d’une part faire un raccord sur les manches en dessous des coudes et d’autre part de modifier le col (alors que c’est ce qui fait le cachet du patron). C’est la première fois que je modifie autant un patron, et comme je souhaitais conserver le style du col, j’ai simplement supprimer la capuche. Ces ajustements m’ont fait le nommer « sweat Frankestein », bien que le col fasse finalement penser à une tenue de cosmonaute à laquelle il ne manque plus que le casque à clipser. Au final, ma moitié trouve le sweat confortable à porter, et dit du col : « col masque anti covid intégré » ou « col scaphandre, prêt à partir sur Mars ou vingt mille lieues sous les mers ». En résumé, c’est un « pull de maison ». Il est réalisé dans un tissu sweat-shirt gratté chiné carmin et la doublure du col dans un jersey coton noir. Je n’ai pas mis de bord côte afin qu’il ne paraisse pas trop jeune… LOL… En résumé, c’est un patron que je réaliserais de nouveau car il est très agréable à coudre et que j’aimerais pourvoir le coudre en un seul morceau… lol.
  • le t-shirt bohème de chez Gaël Couture Bordeaux. C’est un t-shirt qui m’a donné un peu de fil à retordre au niveau du col. Je vous l’avais bien dit que c’est ma bête noire. Néanmoins je m’en suis sortie. J’ai d’ailleurs contacté le créateur pour avoir une peu plus d’explication sur le col et j’ai eu une réponse claire dans les 15 minutes. En effet, sur le devant du patron papier, certaines marques apparaissent sans autres précisions. Avec le recul, je me dis « bon sang mais tu n’avais pas mis tes lunettes, c’est pourtant évident ! » Cependant, et d’une je ne porte pas de lunettes, de deux ce n’est pas les lunettes qui m’auraient aidé à comprendre et de trois j’étais un peu fatiguée car il était tard, la nuit était tombée et que nous étions déjà le 23 décembre… donc si cela vous arrive également : un col ouvert avec des boutonnières veut dire qu’il faut ouvrir = fendre avec ton ciseau ou ton cutter le patron en deux jusqu’à la limite indiquée sur le patron papier ; si tu ne t’arrête pas à la limite indiquée cela devient un gilet, alors attention. Le deuxième repère concerne le positionnement de la poche. Toutefois, j’ai tellement monté et démonté le col, que le tissu s’est un peu détendu, donc il n’est pas parfaitement parfait. Je referai ce patron car il est vraiment très sympa et je pense qu’on peut le décliner en jouant sur les associations de tissus. Je l’ai réalisé dans un tissu jersey coton uni rouge bordeaux et un tissu jersey coton uni noir de chez tissu.net. J’ai oublié de dire que les marges de couture sont comprises.
  • le gilet Opia de chez l’Usine à Bulle, une créatrice que j’adore. Son dynamisme et son enthousiasme sont communicatifs, et ses créations sont modernes et intemporelles. En plus sur son site, vous trouvez pleins de patrons gratuits très sympas. Cette fois, cette couture était pour moi. Je l’ai réalisée à l’automne. C’est un patron très sympa à coudre mais qui prend du temps car il y a plusieurs petites pièces à assembler. Il est très bien expliqué et les marges de coutures sont comprises. J’ai de nouveau eu du mal avec le col et là c’est lui qui a gagné, donc je ne suis pas très satisfaite du résultat mais j’adore porter cette réalisation car je le trouve trop beau. Je l’ai réalisé dans un tissu sweat glitter ocre de chez Ikatee. Cela fait comme des paillettes dorées dans le tissu, il est magnifique. J’ai eu du mal à me décider pour les boutons mais je suis très contente d’avoir pris mon temps pour les choisir. Je les ai trouvé chez le tissu des Ursules, ne pouvant pas me rendre à la mercerie parisienne comme à mon habitude. En même temps, je n’en aurais pas eu pour le même prix donc je peux dire merci aux limites de déplacement pour raison de Covid. Coudre les boutons a été la seconde difficulté de ce patron ; car après les encolures c’est coudre à la main ma deuxième bête noire, ma troisième bête noire ce serait de coudre du tissu minky… vous savez le tissu qui s’enfuit dès qu’il voit la machine à coudre. Donc, vous voyez que c’est un patron très accessible et vous ne pourrez être que très satisfait(e) du résultat, surtout s’il est pour vous. Dans une chute du sweat, je me suis réalisée des mitaines. Je ne les lâche plus.
  • la veste Grande ourse de chez Ikatee, pour la naissance de la seconde fille de ma cousine. Rappelez vous pour sa première fille, j’avais fait ça. Le patron Grande ourse est tellement beau, qu’on ne peut que craquer. Il est facile à réaliser et d’autant plus facile que j’ai choisi de le réaliser dans un tissu suédine doublé fausse fourrure, donc aucun besoin de le doubler. Si vous rencontrez, une difficulté, le site d’Ikatee vous propose un tuto vidéo des différentes étapes du patron. C’est super bien expliqué. Il s’agissait aussi de mes premières boutonnières, et finalement ce qui a été le plus difficile à coudre dans ce patron ce sont les boutons. Boutons que j’ai trouvé dans le stock de ma grand-mère. J’ai réalisé le patron en taille 6 mois, et je l’ai accompagné des moufles assorties. Aves les chutes du tissu, j’ai réalisé 2 tubes et des mitaines.

Voilà, je crois que je n’ai oublié personne. En route pour de nouvelles aventures, dont la blouse Bardot et le pantalon Divin, mais également le sweat Livia, la veste Sublime de chez Super Bison, la combinaison Sirocco, le pantalon Narcisse et la robe Magnolia (dans une viscose de See you at six…) de chez Deer and Doe, le gilet Isidore de chez Petit patron, Mesdames Frida, Lizzy et Claudine de chez Studio Schnittreif… et encore plein d’autres que je viens de découvrir chez Aime comme Marie, Coralie Bijasson, Maison Fauve, Petits Dom’… y a de la production en perspective !

Bonne cousette à vous et surtout comme d’habitude, n’hésitez pas à liker, laisser un commentaire… cela fait toujours plaisir. Je vous souhaite une belle année 2021.

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